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Une réunion de restitution des travaux du Programme de formation et de certification autour de la Politique de l’Éthique, des Valeurs et de l’Intégrité dans le Sport (Pevis-Ci), a eu lieu, le lundi 1er septembre 2025, au siège de l’Unesco, en France.
Cette réunion fait suite à un atelier interinstitutionnel tenu à Yamoussoukro du 11 au 13 août 2025. À cette occasion, l’ex-ministre ivoirienne Bakayoko-Ly Ramata, Ambassadeur, Déléguée permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’Unesco, a rappelé que le Programme de formation et de certification autour de la Politique de l’Éthique, des Valeurs et de l’Intégrité dans le Sport (Pevis-Ci) s’inscrit dans une réforme pionnière de gouvernance. « Le Pevis-Ci associe universités, institutions, société civile et jeunesse, et se construit en cohérence avec les politiques nationales déjà engagées par Son Excellence le Président Alassane Ouattara, notamment la Charte d’éthique du Gouvernement et le Code d’éthique et de déontologie du secteur public. C’est en adossant cette politique sportive et éducative à ces instruments nationaux que nous pouvons garantir une transformation citoyenne durable et inclusive », a-t-elle indiqué. Présentant les résultats de l’atelier et la charpente académique du programme, le Professeur Lazare Poamé, titulaire de la Chaire Unesco de bioéthique et président honoraire de l’Université Alassane Ouattara, a clarifié l’approche en trois temps qui sous-tend le Pelvis-Ci. Il s’agit dans un premier temps de la co-construction de modules fondateurs sur le cadre institutionnel et normatif, la gouvernance et la responsabilité citoyenne, la culture de l’État de droit et la dimension jeunesse-sport-éthique.
Il a mentionné aussi l’intégration des besoins des ministères au-delà des Sports et de la Culture notamment au premier rang desquels le ministère de l’Intérieur et le ministère des Eaux et Forêts pour aboutir à des contenus adaptés aux enjeux de sécurité publique et d’intégrité environnementale. Puis, il a fait cas de l’ouverture vers les entreprises parapubliques et privées, avec des offres sur la prospective sociale et environnementale, l’éthique de l’intelligence artificielle, l’éthique de l’évaluation dans la démarche qualité, ainsi que le ‘’Business Ethics & Entrepreneurship’’. « Le Pelvis-Ci n’est pas qu’une dénomination mais une démarche de co-construction avec les parties prenantes, pour transformer durablement les individus et les institutions autour des trois repères que sont l’éthique, les valeurs et l’intégrité », a-t-il ajouté. Le Secrétaire exécutif de la Convention internationale contre le dopage dans le sport, Marcellin Dally, a détaillé la trajectoire opérationnelle : formation des experts fin septembre (petit effectif ciblé pour garantir l’excellence scientifique et pédagogique), puis formation des formateurs et lancement, en octobre 2025, d’une première cohorte de 12 000 étudiants à l’INJS, avant une montée en charge vers la formation continue des administrations et le secteur public. Il a aussi insisté sur l’articulation entre éducation, prévention du dopage et renforcement des capacités, afin d’installer des mécanismes de rédévabilité et de transparence au cœur des politiques sportives et publiques.
Touré Abdoulaye avec A. Traoré avec Sercom
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