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Les 22 et 23 mai 2025, la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a organisé un séminaire stratégique à l’hôtel Sweet Home d’Assinie, réunissant quarante acteurs clés du milieu sportif, éducatif et des centres de formation. Il s’agissait pour l’instance faîtière du football local de repenser le fonctionnement des structures de formation en Côte d’Ivoire pour mieux encadrer les jeunes talents.
Au terme de ces deux jours de réflexion, le président de la FIF, Yacine Idriss Diallo, a salué l’engagement des participants et réaffirmé la détermination de l’instance à s’attaquer aux défis des centres de formation.
Le Président de la FIF a détaillé les nouvelles orientations pour le développement du football des jeunes.
« Notre ambition est que tous les jeunes Ivoiriens pratiquant le football, partout dans le pays, soient identifiés, enregistrés et suivis », a-t-il affirmé.
Un système structuré sera mis en place, articulé autour de trois types d’entités, dont celles dédiées aux enfants de 6 à 16 ans. Pour être labellisés, les centres devront répondre à des exigences précises telles que l’encadrement technique qualifié, le suivi médical garanti, l’environnement favorable au développement sportif.
Lutte contre les dérives et protection des jeunes
Le président Diallo a insisté sur la nécessité de protéger les jeunes joueurs des risques d’exploitation, notamment des départs précipités à l’étranger. « Nos enfants ne seront plus à la merci de ceux qui les envoient dans des conditions proches de l’esclavage », a-t-il martelé, appelant à une responsabilité collective pour offrir un cadre sécurisé et formateur.
La FIF s’aligne également sur les directives de la FIFA en matière de safeguarding (protection des mineurs), garantissant des conditions optimales pour les filles et garçons, quel que soit leur âge. « Les parents doivent être rassurés », a souligné le locataire de la maison de verre.
Ce séminaire a abouti à l’adoption de mesures structurantes, dont l’application rigoureuse sera utile pour l’avenir du football ivoirien.
« Ces résolutions doivent être fondamentalement mises en œuvre », a insisté Yacine Idriss Diallo, annonçant un premier bilan dès 2026 pour évaluer les progrès accomplis.
Ange Kouadio (Info FIF)
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