Pris à froid, le Barça encaisse un second but. On croyait alors De Jong et ses coéquipiers à genoux… Que nenni ! Les anciens de la Masia vont relancer le suspense. Dani Olmo, d’un coup de tête rageur, ramène les siens à hauteur de l’Inter avant que Raphinha ne redonne l’avantage aux Catalans.
La résilience italienne
Mais c’était sans compter sur la grinta milanaise. Les Nerazzurri égalisent à deux minutes de la fin du temps réglementaire, réduisant à néant les espoirs d’une qualification catalane pourtant bien engagée. Favoris sur le papier, les Barcelonais quittent la compétition au terme d’un scénario cruel.
Accrochés à l’aller (3-3), les Barcelonais auront mené au score lors du match retour, avant d’être rattrapés puis battus. Le défi était immense pour ces jeunes loups catalans. Mais, au-delà du terrain, certains y verront un signe. Le match semblait inscrit dans les desseins du Très-Haut. Une défaite italienne, survenue peu après la disparition du souverain pontife, aurait été perçue comme un double deuil. Cette perte du représentant de Dieu sur terre, dans l’imaginaire de certains croyants, s’apparente à un ultime sacrifice en faveur du triomphe de l’Italie.
Éliminés de l’Europa League, endeuillés par la disparition du pape, les Italiens pourraient bien trouver un motif de consolation dans cette campagne européenne héroïque. L’histoire, désormais, s’écrit sans le Barça, mais avec une Inter résolument tournée vers la finale… et pourquoi pas vers un sacre en 2025.
Une correspondance d’Alain Zama
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