Chaque acte de violence brise une enfance. Il prive les enfants de leurs rêves, de leur avenir, et fragilise les fondements mêmes de nos sociétés. Mais, nous sommes forts et loin d’être impuissants.
À travers notre continent, je vois un leadership africain qui est déterminé à relever les défis d’un monde en pleine mutation. Les gouvernements, les communautés, les jeunes leaders et les enfants se mobilisent et passent à l’action.
En novembre dernier, lors de la Première Conférence Ministérielle Mondiale sur l’éradication de la violence à l’égard des enfants à Bogotá, 70 % des gouvernements africains ont renforcé leur engagement, en formulant des promesses ambitieuses pour mieux protéger les enfants contre la violence.
Le 23 avril dernier, lors d’une réunion de haut niveau sur la violence envers les enfants, nous avons réaffirmé qu’un réel changement est possible lorsque la protection de l’enfance est une priorité dans les politiques publiques. La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies sur la violence à l’encontre des enfants, Dr Najat Maalla M’jid, a été très claire : « Une société qui ne protège pas ses enfants met en péril son propre avenir. Il est essentiel de comprendre le coût de l’inaction dans la prévention de la violence envers les enfants ».
Ce coût se mesure en vies brisées : ce sont des enfances sacrifiées, des futurs compromis. D’ici 2050, plus de 900 millions d’enfants vivront en Afrique, soit 40 % des enfants du monde. Leur bien-être et leur avenir façonneront le destin du continent et du monde entier.