Selon les informations relayées par Police Secours, une femme de 49 ans a été retrouvée morte, tuée de manière atroce à son domicile. L’auteur présumé du crime n’est autre qu’un membre de sa propre famille, un jeune homme qu’elle avait élevé comme son propre fils.
Il est environ 4 heures du matin quand les services de police sont alertés par un habitant du quartier. Un des témoins affirme avoir découvert un corps inerte à même le sol. La patrouille de police se rend immédiatement sur les lieux et découvre une scène horrible. Au milieu de la cour, le corps de Pokou Ama Reine y est allongé, à moitié dénudée, son crâne gravement mutilé par des briques retrouvées auprès d’elle. Des traces de sang indiquent qu’elle a été traînée depuis une pièce intérieure de la maison. À l’intérieur de cette pièce, les enquêteurs trouvent un matelas ensanglanté, une lame de couteau brisée coincée dans les ressorts, ainsi qu’une paire de chaussures d’homme abandonnée.
Le médecin légiste, arrivé sur place, constate plusieurs blessures infligées par arme blanche et confirme le décès. La victime est une ménagère, célibataire et sans enfant. Un autre témoin clé apporte un éclairage déterminant à l’enquête. Toujours selon Police Secours, ce dernier a vu un homme sortir précipitamment de la pièce de la victime et l’a entendu prononcer ces mots glaçants :« Moi, je l’ai tuée. J’ai fini de la tuer. »
Grâce à ce témoignage et à la description, la police lance aussitôt une battue. Moins de deux heures plus tard, les forces de l’ordre repèrent un homme correspondant au signalement, assis sur un banc de la gare routière sans chaussures. Visiblement sous l’emprise de stupéfiants, il est interpellé sans faire de résistance.
Le suspect est identifié comme O.S., âgé de 35 ans, conducteur de moto-taxi. Il est le fils de la tante maternelle de la victime, donc son cousin. Après la mort de sa mère, c’est cette dernière qui l’avait recueilli, logé, nourri et blanchi comme son propre fils. Mais la drogue et la colère auraient eu raison de lui.
Connu dans le quartier pour ses crises de violence et ses menaces, O.S. a fini par commettre l’irréparable. Interrogé par les enquêteurs, il reconnaît que les chaussures retrouvées sur les lieux sont bien les siennes. Il ne cherche pas à nier les faits. Il sera déféré devant la justice pour répondre de son crime dont on ne connait aucun mobile pour l’heure, ajoute Police Secours.
Didier ASSOUMOU et Police Secours
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