11:07 am - 20 juin, 2025

La salle de réunion de la préfecture de Taï a servi de cadre à un atelier bilan de la lutte contre le travail des enfants. Cela s’est tenu le jeudi 19 juin 2025, en présence des autorités administratives, des forces de l’ordre et de sécurité, ainsi que des comités de suivi villageois dudit département.

Prenant la parole, Madame Ouffouet Raïssa, sous-directeur de réclamation de la lutte contre le travail des enfants, a salué le travail abattu par les communautés vivant à Taï dans le domaine de la lutte contre le travail des enfants, malgré toutes les difficultés rencontrées par les agents de terrain. Mais elle a tapé du poing sur la table concernant le phénomène qui mine notre société depuis plusieurs années, malgré les efforts consentis. Elle a indiqué que plusieurs défis restent à relever pour éradiquer ce phénomène si l’on n’y prend garde.

« Depuis 1960 que la Côte d’Ivoire a été déclarée premier pays producteur de cacao à l’international, ce phénomène soulève une problématique pour notre pays. Les premiers consommateurs de nos matières premières, c’est-à-dire les Français et les Américains, ont décidé d’instituer des lois pour mettre fin à l’exploitation du travail des enfants dans les champs de cacao, d’acajou, d’hévéa, de palmier à huile… en somme, tout travail pénible qui peut mettre un frein à la vie scolaire d’un enfant. Et si nous ne prenons garde, ces pays peuvent interdire nos produits sur leur sol. Alors, nous devons encore sensibiliser davantage pour que ce phénomène soit éradiqué définitivement. »

a expliqué Madame Ouffouet Raïssa, sous-directeur de réclamation de la lutte contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire.

Ajoutant à cela, le directeur régional du Travail du Cavally, Bonifon Antonin Ludovic, a invité les différents comités de suivi dans les villages à redoubler d’efforts afin de parcourir les campements et les hameaux pour sensibiliser les populations rurales, afin de leur faire comprendre que le travail des enfants est sévèrement puni par la loi.

Ce fut également l’occasion saisie par le chef de cabinet du préfet, Kassi Oi Kassi Pierre, représentant le préfet du département de Taï, Mamadou Bakayoko, pour rassurer les organisations internationales comme la GIZ et les ministères concernés qu’ils peuvent compter sur les autorités locales : la répression et les campagnes de sensibilisation seront menées pour mettre définitivement fin à ce fléau dans le département de Taï.

Konhon Dominique



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