12:31 pm - 9 septembre, 2025
La première édition de ses festivités de fin de vacances, dénommées « Eboyokoun » à Sakassou ( photo : DR)

L’Association des jeunes de Oualêbo, dans le département de Sakassou, a organisé, le samedi 6 septembre 2025, la première édition de ses festivités de fin de vacances, dénommées « Eboyokoun ». La cérémonie s’est tenue devant la cour royale, autour du thème : « Jeunesse de Oualêbo, engagée pour la paix et la cohésion sociale ».

Plusieurs activités ont marqué cette édition, notamment des actions de salubrité, des matchs de football et la distribution de kits scolaires aux élèves du primaire et du secondaire. L’objectif était à la fois de divertir les populations en période de vacances et de soutenir les familles défavorisées dans la préparation de la rentrée scolaire 2025-2026.

À cette occasion, le président des jeunes de Oualêbo, Dibi Louis, dit Monpère, a souligné que cette initiative visait non seulement à égayer la population, mais aussi à promouvoir le vivre-ensemble, l’unité et la solidarité. « Nous disons non à la violence, non aux affrontements en période électorale. Nous avons tous vu ce que cela nous a coûté en 2020. C’est pourquoi j’appelle mes frères et sœurs à s’engager avec nous pour préserver la paix et la cohésion sociale à Sakassou », a-t-il lancé. La cérémonie a enregistré la présence de plusieurs autorités locales. Parrain des festivités, Yves Toto, 5ᵉ vice-président du Conseil régional du Gbêkê, a exhorté la jeunesse à rejeter la violence lors des échéances électorales à venir : « Sakassou est une terre d’histoire et de diversité culturelle, symbole d’unité, de fraternité et du vivre-ensemble. Malheureusement, nous gardons encore en mémoire les affrontements intercommunautaires de 2020, ici même, au siège du Royaume Baoulé. Ces événements ne doivent plus jamais se reproduire. Nous avons le devoir de protéger la paix. Elle sera notre combat et notre victoire en cette année électorale. Les élections doivent se dérouler sans violence, car la Côte d’Ivoire est notre bien commun. Nos différences ethniques, religieuses ou politiques ne doivent pas être sources de divisions, mais des richesses qui, mises ensemble, bâtissent une nation forte. Restons unis et vigilants face aux discours de haine et à toute forme de manipulation », a-t-il déclaré, avant d’insister sur l’importance de la scolarisation des enfants.

Au nom des bénéficiaires, Kouakou Affoué Christelle a exprimé sa gratitude au donateur et promis, au nom de ses camarades, de travailler avec sérieux afin de mériter sa confiance et son soutien.

Nambacéré Joël



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