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La cérémonie d’ouverture de l’atelier de réflexion sur la problématique de l’enseignement général dans le secteur privé de l’éducation en Côte d’Ivoire s’est déroulée, le mercredi 27 août 2025 dans un hôtel de Yamoussoukro.
L’atelier de réflexion sur la problématique de l’enseignement général dans le secteur privé de l’éducation en Côte d’Ivoire a pour objectif de repenser le fonctionnement des établissements privés en vue d’améliorer de manière pérenne la qualité des enseignements. Mieux, cette initiative s’inscrit dans la vision du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (Mena) d’apporter des solutions idoines aux maux qui minent les établissements privés. Représentant la ministre Pr. Mariatou Koné, directrice de cabinet adjointe, Anastasie Kacou Sepou a indiqué qu’à ce jour le secteur privé compte 3 008 établissements secondaires dont 2 810 laïcs, accueillant près d’un million d’élèves. Même si elle a reconnu que les établissements privés jouent un rôle dans l’éducation des enfants, toutefois elle a relevé des défis qui persistent à savoir le non-paiement ou le paiement irrégulier des salaires des enseignants, les infrastructures insuffisantes, la faiblesse des résultats scolaires, la fraude aux examens, l’existence d’établissements clandestins, les conventions devenues caduques. « C’est en vue d’apporter des réponses idoines à ces différentes problématiques que Mme la Ministre a souhaité la tenue de cet atelier », a-t-elle insisté, avant d’appeler à bâtir un dialogue constructif entre l’État et les fondateurs d’écoles privées.
La directrice de l’Encadrement des Établissements Privés (Deep), Touré née Diarra Mariam, a pour sa part salué la démarche de la ministre qui prône une école de qualité. Elle a relevé que de nombreuses rencontres antérieures ont déjà fait objet des faiblesses du secteur, notamment la précarité des enseignants, la qualité des infrastructures, le respect des cahiers de charges, le tutorat imposé par certains fondateurs la fiscalité. « Convaincus que la recherche d’un environnement apaisé implique l’adhésion de tous, il est impératif d’instaurer un cadre de dialogue et de concertation», a-t-elle fait savoir.
Dans sa prise de parole, la directrice de cabinet adjointe a rappelé que depuis 1995, la loi a confié au privé une partie de la mission d’assurer l’accès à l’éducation en Côte d’Ivoire. Dans son exposé de cadrage, le secrétaire permanent du Conseil consultatif de l’éducation nationale, Souleymane Koné, a expliqué que l’atelier n’était pas un cadre de décision mais un espace de propositions pour orienter les futures réformes. Il a aussi relevé que l’assainissement du secteur, la stabilité des salaires, l’application des réformes pédagogiques et l’élaboration d’une nouvelle convention figurent parmi les priorités.
Mamadou Ouattara avec A. Traoré avec sercom
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