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Le jeudi 25 juillet 2025, la société minière Mine Ivoire a officiellement livré une école primaire flambant neuve à la population de Dapéoua, chef-lieu de commune situé dans le département de Soubré, région du Bas-Sassandra.
Ce projet, d’un coût global de près de 70 millions de FCFA, s’inscrit dans le cadre du protocole d’accord signé en 2021 entre l’entreprise et la communauté villageoise.
Il s’intègre à la politique de responsabilité sociétale de cette société , qui fait de l’humain et du développement communautaire un pilier central de ses activités.
« Ce moment dépasse le simple acte symbolique. Il traduit notre volonté profonde de contribuer au progrès social, en investissant dans l’éducation, socle de toute transformation durable », a déclaré Moussa Keïta, le Directeur général de la société.
L’école livrée est composée de deux bâtiments principaux abritant sept salles de classe et un bureau administratif, ainsi qu’un bloc de sanitaires modernes.
D’une capacité d’accueil d’environ 250 élèves, elle vient désengorger les écoles existantes tout en offrant un environnement propice à l’apprentissage.
« Cette infrastructure n’est pas qu’un bâtiment. Elle est le reflet de notre engagement envers l’enfance et le développement durable. Nous croyons que cette école changera Dapéoua, car c’est ici que seront formés les futurs cadres de notre pays » , a insisté Moussa Keïta.
Le Directeur général a également annoncé la poursuite d’autres projets prévus dans le protocole d’accord :
« En parallèle de cette remise de clés, les travaux de la maternité, des forages et de la voirie avancent. Avec nos partenaires, nous voulons démontrer qu’une exploitation minière semi-industrielle peut se faire dans le respect de l’homme, des lois et du développement local. »
Présidant la cérémonie, le préfet de Buyo, Kouamé Bouaki, a salué un partenariat exemplaire entre la structure minière et la population locale :
« Cet acte, bien qu’issu d’un protocole d’accord, va bien au-delà d’une obligation contractuelle. Il témoigne d’une véritable volonté de transformation sociale. Cette école moderne s’inscrit dans la politique éducative du gouvernement. Elle contribuera à réduire les doubles vacations, améliorer les résultats scolaires et motiver les enseignants. »
Le préfet a également exhorté les populations à entretenir cette infrastructure et à favoriser un climat de paix avec les opérateurs miniers.
Il a mis en garde contre les effets néfastes de l’orpaillage clandestin :
« L’orpaillage illégal entrave l’exploitation semi-industrielle et détruit nos acquis. Il est urgent que les populations s’inscrivent dans la légalité pour tirer profit de leurs ressources dans le respect des règles. »
Le directeur régional des Mines, M. Kouadio Kouassi Parfait, a pour sa part rappelé le rôle stratégique que doit jouer le secteur minier dans le développement local :
« L’infrastructure que nous recevons aujourd’hui incarne l’esprit de la réglementation minière : faire de l’activité extractive un levier de progrès. Elle répond à un besoin fondamental : offrir à nos enfants un cadre d’apprentissage digne et motivant.»
Il a également salué la collaboration exemplaire entre la société minière, les autorités et la communauté.
Au nom des habitants, le président de la mutuelle de développement de Dapéoua, Koffi Zagbahi Pierre Claver, a exprimé sa gratitude :
« Merci pour cette école, pour les routes, pour les forages, pour la maternité en construction, mais aussi pour votre soutien lors des obsèques de notre chef. Vous êtes allés au-delà de vos obligations. Nous renouvelons notre confiance à Mine Ivoire et souhaitons voir l’exploitation minière se poursuivre avec l’emploi de nos jeunes. », a-t-il souhaité.
cette structure minière se distingue par une approche proactive du développement communautaire.
En plus de cette école, l’entreprise, implantée à Soubré, Daoukro et Yakassé-Attobrou
a déjà réalisé : des maternités, l’ouverture de routes et de pistes rurales, des forages d’eau potable, des dons et aides financières aux populations locales,
des indemnisations à hauteur de 200 millions FCFA pour les terres impactées.
Beker Yao
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