Ce don composé de riz, de lait, du sucre, tomate, biscuits, des couches jetables pour enfants, des chaussures, du savon liquide et des produits d’entretien a été remis à la directrice en présence du père fondateur de ladite Fondation, Gabriel M’Boh.
Le vice-président de la Fondation, Franck M’Boh a souligné que ce don s’inscrit dans la droite ligne des missions de sa structure. En effet, celles-ci consistent en l’assistance aux personnes en difficulté, les personnes vulnérables. « Dans ce cadre-là, nous recensons les besoins en vivres ce sont les plus réguliers, mais nous allons au-delà. S’il y a d’autres besoins d’infrastructures, d’équipement, nous intervenons y intervenons », a expliqué Franck M’Boh.
Aussi, la directrice de la Pouponnière de Dabou a-t-elle expliqué que la prise en charge de cette structure est pluridisciplinaire. Car elle se fait au niveau de la prise en charge sanitaire, nutritionnelle, médicale, de la kinésithérapie et même la prise en charge au niveau maternage parce que les enfants sont suivis par des substituts maternels qui jouent le rôle maternage. « C’est une prise en charge qui répond au besoin parce que les enfants sont ici dans leur maison », dit Korotoumou Ouattara, lançant un appel dans de différents domaines tels que le sport, de l’art, de l’apprentissage, de la formation, du domaine médical « Ce sont des domaines que l’Etat ne peut pas combler. Il faudrait que la communauté puisse s’y impliquer pour accompagner les enfants », a plaidé la directrice de la Pouponnière de Dabou.
Spécialisée dans la prise en charges des enfants abandonnés, cette pouponnière compte à ce jour 106 enfants dont 56 garçons et 50 filles. Leurs âges varient entre 2 et 43 ans. En effet, une analyse des dossiers administratifs relève que plusieurs d’entre eux souffrent d’autisme, d’infirmité moteur cérébral, de psychoses infantiles, de mutité, de surdité, d’hydrocéphalie, de microcéphalie, d’épilepsie, de troubles de l’attention etc.
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