Situant le cadre de la rencontre, le député-maire de Tiassalé a indiqué d’entrée que son message ne porte pas sur les anciens présidents Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo, ni sur l’actuel, Alassane Ouattara. « Je suis ici pour vous parler de la construction d’une nation où les populations se distinguent par rapport aux valeurs de la République unie et indivisible. Je suis ici pour parler de cette Côte d’Ivoire où règne une unité dans la diversité, où nous bâtissons ensemble une société plus juste, garante de nos droits, protectrice de nos libertés », a-t-il clarifié.
Au regard du spectre de troubles que fait craindre l’élection présidentielle à venir, Assalé Tiémoko a plaidé pour la création urgente d’un « nouveau dialogue républicain » afin de garantir à chaque citoyen ivoirien la liberté de choisir son dirigeant parmi une large palette d’options politiques. Selon lui, la Côte d’Ivoire a besoin d’une démocratie inclusive et apaisée, où l’État de droit n’est pas une simple déclaration d’intention, mais une réalité vécue au quotidien.
Dans un discours dense et solennel, il a mis en garde contre les tentatives de réduction du champ politique par des exclusions, rappelant que la démocratie ne saurait se construire sur l’effacement de la pluralité. « Dans un pays qui se donne le nom de République, il n’y a rien de plus dangereux que de réduire les choix du peuple dans la désignation de ses dirigeants », a-t-il affirmé, évoquant les risques d’une répétition des erreurs du passé.
Déroulant sa vision d’une « Société de confiance », il a décrit un projet de société fondé sur la justice équitable, la méritocratie, la transparence, et la fin des discriminations ethniques et sociales. Assalé Tiémoko a, par ailleurs, insisté sur la nécessité pour la jeune génération politique de capitaliser sur les acquis des anciens dirigeants, tout en tirant les leçons de leurs erreurs pour éviter de replonger le pays dans les cycles de violence et de division qui l’ont marqué au cours des dernières décennies.
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