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Andrée Jocelyne Douarou, présidente de la fondation Jocelyne Douarou Miracle (Jdm), a annoncé officiellement sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre prochain. C’était le mercredi 25 juin 2025 dans un hôtel d’Abidjan-Cocody.
Lors de cette conférence de presse, Jocelyne Douarou a partagé sa vision politique. Engagée dans la défense des droits humains et la justice sociale, Jocelyne Douarou souhaite offrir une alternative politique axée sur des valeurs de dignité, de justice sociale et de souveraineté locale. Sa campagne, intitulée “Sentinelle 2025”, se veut féminine, inclusive et tournée vers l’action concrète. Avec une perspective à l’horizon 2030, ce projet ambitionne de rendre la Côte d’Ivoire plus équitable, plus forte et plus humaine. « Les 5 Axes structurants de Sentinelle 2025 sont la protection des femmes et jeunes filles, l’autonomisation économique des femmes, le soutien à la production locale et développement agricole, l’amélioration des infrastructures rurales et la sécurisation des biens et des personnes », a-t-elle détaillé précisant que son programme complet sera exposé lors d’une prochaine rencontre.
Douarou entend incarner un leadership de proximité, intègre et résilient, mettant l’accent sur les oubliés de la République. « Nous, les femmes, nous sommes bafouées, nous sommes toujours ramenées au dernier rang. Nous avons décidé de prendre nos destins en main », a-t-elle affirmé, soulignant l’importance de défendre les causes des femmes, notamment celles issues du milieu rural et de la société civile. Bien qu’elle reconnaisse les efforts du président Alassane Ouattara en matière de valorisation des droits des femmes, Jocelyne Douarou a souligné des insuffisances notables. « On n’est pas encore arrivé au stade de 50-50. Jusqu’à présent, je peux dire que nous sommes à 30-70. Les hommes ont 70%, nous les femmes avons 30%. On n’est pas encore dans la légalité et on n’est pas encore dans la parité », a-t-elle déclaré, mettant en lumière la nécessité d’atteindre une véritable parité.
Mamadou Ouattara avec A. Traoré
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