Pour le Bureau politique du PDCI-RDA prévu à Yamoussoukro, 579 membres sont officiellement convoqués. Des absences sont signalées, dont celle de Valérie Yapo.
Le PDCI-RDA tiendra, le samedi 5 avril 2025, son Bureau politique (BP) à la Fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro. Lors de ce rendez-vous, le parti décidera, entre autres, de la date de la tenue de la Convention d’investiture de son candidat pour l’élection présidentielle du 25 octobre 2025.
À quelques heures de l’activité, les préparatifs révèlent des absences. Selon des informations recueillies le vendredi 4 avril 2024, au siège du parti, 579 membres du BP figurent sur la liste officielle établie par le parti. Il s’agit de membres à jour de leurs cotisations pour l’année 2024 ou 2025, au 2 avril. « Toutefois, des cadres ayant régularisé leur situation après cette date pourront justifier leur paiement à l’entrée », a confié un responsable du parti sous anonymat. Traoré Adam-Kolia, le président du Comité d’organisation pratique (PCO) du Bureau politique, n’a pas répondu aux sollicitations pour fournir davantage d’informations.
Valérie Yapo, dont le nom ne figure pas sur la liste publiée par le parti, sera donc absente de Yamoussoukro. Elle a opposé un « Jamais » catégorique à sa participation, après avoir annulé sa conférence de presse initialement prévue le vendredi 4 avril 2025. Son exclusion, non expliquée officiellement, alimente les spéculations concernant d’éventuelles dissensions internes.
[Des chiffres qui soulignent l’envergure de l’événement]
À Yamoussoukro, 57 membres en règle du Comité des sages seront également présents. Ils seront accompagnés de 76 vice-présidents et de 6 secrétaires exécutifs. Ces derniers n’étant pas membres du BP, mais autorisés à y participer.
Alors que le PDCI-RDA cherche à afficher un front uni, les questions de transparence et de cohésion resurgissent, notamment avec les régularisations de dernière minute et l’absence de figures comme Valérie Yapo. Ce Bureau politique, clé pour les orientations du parti à l’approche des échéances électorales, se déroulera sous le signe d’une vigilance accrue.
Jean-Hubert Koffo
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