À quelques mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025 , le ministère de la Communication en collaboration avec Canal France Inter (CFI) a initié un projet de lutte contre la désinformation par la formation de 240 journalistes.
Cette formation est axée sur les mécanismes de la désinformation et leurs impacts sur le journalisme à l’ère du numérique. L’étape d’Agboville après celles de Bassam et Aboisso a connu un franc succès, selon Koutouan Félix Olivier, représentant du ministère de la Communication. C’est à l’hôtel Prestige à Agboville que la formation débuté le mercredi 11 juin et qui a pris fin le vendredi 13 juin 2025, s’est déroulée, en présence de Atsain Jean Jacques, secrétaire général 1 de la préfecture d’Agboville, représentant Coulibaly Sihindou, préfet de région de l’Agnéby-Tiassa, préfet du département d’Agboville. Agissant au nom des participants à la clôture du séminaire, Brou Paul, journaliste Correspondant de L’intelligent d’Abidjan, a tout d’abord salué l’initiative et a indiqué aussi que cette formation a été très enrichissante et opportune. « En cette période électorale, il était bon que nous soyons outillés pour faire face à la désinformation qui est un ennemi de la cohésion sociale. Nous saluons donc à juste titre cette formation. », a-t-il déclaré.
Quant à Koutouan Félix Olivier, représentant du ministère de la Communication, il a déclaré : « Au regard de la qualité de la formation dispensée qui s’est appuyée, entre autres, sur des exercices pratiques de fact-checking, de techniques et d’outils pour lutter contre la désinformation et de recherche d’informations en ligne, je voudrais dire toute la satisfaction du ministère de la Communication ». Aussi, a-t-il invité les participants à s’approprier ces bonnes pratiques journalistiques de l’ère du numérique. « Aussi, les solutions prescrites pour lutter contre la désinformation que sont le fact-checking et l’éducation aux médias et à l’information (EMI) devront être quotidiennement pratiquées avec rigueur dans l’exercice de votre profession de journalistes et de professionnels des médias », a conseillé Atsain Jean Jacques, le secrétaire général 1 de la préfecture d’Agboville. Pour lui, de nombreuses situations illustrant ce dysfonctionnement informationnel sont fréquemment constatées en Côte d’Ivoire, y compris dans la région de l’Agnéby-Tiassa, entraînant ainsi des conflits intercommunautaires.
Ahou Moayé à Agboville
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