Les différents experts et panélistes ont fait
savoir que le problème dans la structuration du financement des projets
hôteliers, à l’heure actuelle en Afrique, est qu’il y a très peu de banques du
secteur privé qui offrent des prêts de longue durée.
« On a très souvent des courts prêts autour de sept à huit ans qui malheureusement ne sont pas adaptés dans le cadre
d’un projet hôtelier », a observé Stéphane Sebah qui n’a pas manqué de relever
que lorsque le crédit est accordé, les banques imposent un taux d’intérêt autour
de 10% Ã 15%.
Selon lui, les institutions financières
évitent de prendre des risques pour accompagner un projet hôtelier.
Pour sa part, Serge Trigano, cofondateur de
Mama Shelter, un géant mondial du secteur hôtelier, a partagé son expérience,
saluant la Banque publique d’investissement (BPI) de France, qui n’a pas hésité
à le chaperonner quand il avait besoin.
« Le rêve, ça sera d’avoir une banque comme
la BPI en Afrique pour soutenir les jeunes qui ont envie de créer un réceptif
hôtelier, car il y a beaucoup de talents sur le continent », a-t-il
soutenu.
Il a profité de l’occasion pour présenter sa
manière d’allier innovation, ancrage local et vision à long terme pour réussir
dans un marché en pleine expansion. Il a également mis en lumière les défis,
les opportunités et les stratégies clés pour transformer l’hospitality
africaine.
Organisée par Voltere By Egis, cabinet
conseil en tourisme, loisirs et hôtellerie, la CITHA s’impose comme un atout
essentiel pour façonner l’avenir du secteur en Afrique. Cette édition est placée sous le thème, « l’Afrique, terre de talents et d’opportunités ».
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