Stanislas Zézé, président de Bloomfield Investment Corporation, a expliqué ce recul de la note ivoirienne notamment par le fait que la Côte d’Ivoire importe plus ( 54 %) qu’elle n’exporte (46 %). Mais également à par l’industrialisation qui reste primaire, selon lui. Cela, notamment de par les limites des investissements dans la recherche, le développement des compétences techniques.
Il a également imputé cette situation à la dette dont – même si le stock est de 59 % du Pib donc en deçà de la norme communautaire de 70 % – le service représente 84 % contre 25 % recommandés des recettes. La note donnée par Bloomfield Intelligence repose aussi sur le taux d’inflation de 3,5 % contre 3 % de la norme communautaire. Idem pour le déficit budgétaire de 4 % du PIB contre 3 % recommandé.
Les 71 % taux de précarité de l’emploi, le taux de pauvreté – qui est passée de 54 % en 2010 à 37 % en 2024 – et les 1400 milliards de Fcfa de pertes dues à la corruption (environ 4 % du Pib) soutiennent cette dégradation de la note de la Côte d’Ivoire.
2025: année électorale
En outre, le patron de Bloomfield Investment Corporation a justifié la perte de point qu’enregistre la Côte d’Ivoire par les appréhensions suscitées par la présidentielle d’octobre prochain. Sur ce dernier point, prenant part au Panel 1 sur »2025 est-il un tournant décisif pour la sécurité et la stabilité politique en Côte d’Ivoire? », le ministre de Promotion de la jeunesse et du Service civique, Mamadou Touré, a indiqué que le gouvernement entend se donner les moyens de faire en sorte que le scrutin se passe dans de bonnes conditions.
Mamadou Touré a également fait savoir que 2025 marqué un tournant décisif, parce qu’il s’agit d’un tournant décisif compte tenu de ce qu’un renouvellement d’une partie de la classe politique est inévitable. Il a fait savoir que « l’inclusivité des élections réclamée par l’opposition doit se faire dans la représentation tous les partis politiques et non dans la candidature de toutes les personnalités politiques ».
Le ministre a co-animé le panel avec l’ancien préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié, l’enseignant-philosophe, Pr Simplice Dion et Dr Sako Boga, acteur de la société civile. Ces derniers ont relevé les point d’inquiétude chez certaines populations et pour lesquels ils ont souhaité que des solutions soient trouvées.
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