10:44 am - 19 juin, 2025
Photo : Dr Keb recherche des repères en Côte d’Ivoire

Artiste, auteur, compositeur, Dr Keb est un rappeur malien qui a le vent en poupe dans son pays. De passage à Abidjan, nous l’avons rencontré pour avoir son actualité, de parler de sa carrière et surtout du Rap Ivoire et Rap malien.

Que nous vaut votre présence à Abidjan ?

Oui, ma présence ici, à Abidjan ici très précisément c’est pour une exposition médiatique, une création de connexion avec les showbiz ivoiriens.

Est-ce que vous avez eu des contacts fructueux à Abidjan ?

Oui, c’est un début. Je pense que pour un début, j’ai eu pas mal de contacts, ça commence bien et je suis content.

Et quel est l’album que vous voulez présenter au grand public à Abidjan ?

C’est mon dernier album intitulé ‘’Allah ka Kebé’’ qui est mon troisième album dans ma discographie.

Et comment l’album se porte ?

L’album se porte bien. Et la vente a été parfaite au Mali. Je dirais que c’est au tour des Ivoiriens de découvrir la chose et si possible d’adhérer.

L’album compte combien de titres ?

L’album compte beaucoup de titres. Déjà, l’album, je l’ai sorti en deux phases. Il faut le préciser parce qu’il y avait beaucoup de morceaux. Et on peut dire que c’est un double album, volume 1 et volume 2. Donc , la première partie était un ensemble de morceaux de 17 et la deuxième partie, c’était une dizaine.

Mais, j’ai regardé vos différents clips. J’ai constaté que vous faites beaucoup de featurings. Pourquoi faites-vous cela ?

Déjà, il faut dire que si j’aime autant aider les jeunes, c’est parce que j’ai moi-même connu, à mes débuts, ce que cela signifie d’être vraiment dans le besoin et de ne recevoir aucune réponse à ses appels.
Donc, j’ai ce petit faible-là pour les petits. Donc du coup, j’aime aider et aider. Et à côté, quand j’ai une inspiration, je ne calcule pas forcément le niveau d’audience de l’artiste, mais plutôt son talent et son savoir-faire sur ce que je veux faire. Voilà, donc c’est pourquoi, c’est un peu beaucoup et après aussi on peut vouloir faire des feats avec des gens pour leur audience. J’ai fait aussi des feats pour ça dans quelque sorte, voilà.

Pourquoi n’avez-vous pas fait des feats avec des artistes ivoiriens ?

J’ai fait des feats avec des artistes ivoiriens et en même temps, je suis ici , à Abidjan pour cela, je suis à la recherche. Donc, je vais commencer d’abord par mes frères du groupe All Black qui sont Ivoiriens. Et secundo, je pense que le tonton Tiken Jah qui est ivoirien, j’ai déjà travaillé avec lui, aussi.

Quels sont les thèmes que vous abordez dans vos différentes chansons ?

Je suis quelqu’un qui aime beaucoup prendre soin des émotions des fans. Cela fait que je suis quelqu’un qui parle beaucoup d’amour, de paix, de cohésion et de beaucoup de travail, de beaucoup de courage dans mes chansons . Je suis un peu comme un motivateur musical pour mes fans ou ceux qui m’écoutent. J’aime faire danser, surtout que dernièrement, je découvre ce côté-là à moi qui aime danser.

En tant que rappeur malien, comment vous voyez le Rap malien par rapport au Rap ivoirien ?

Déjà, je ne me qualifie pas seulement rappeur. Je pense qu’avec l’art que je fais, je me dirais juste, un artiste qui chante et qui rappe. Donc, si on parle du Rap malien, je pense qu’il se porte bien. Et quant au Rap ivoire, il porte aussi ses fruits. Aujourd’hui, on peut dire que le Rap Ivoire fait partie des Raps africains, les plus écoutés en plus du Rap malien.

D’où tirez-vous vos inspirations des différents flows que vous sortez ?

Moi, mes inspirations, je les tire de partout et de nulle part en même temps parce que cela dépend de quand elles me viennent. Donc quand il y a les inspirations qui viennent, je peux être au ‘’grin’’, je peux être vraiment triste, je peux être énervé même souvent dans la toilette. Donc c’est un peu de partout. Disons juste quand Dieu envoie ça, je sors ça quoi.

Avec votre séjour à Abidjan, peut-on s’attendre à une installation définitive ici ?

Définitive ? je dirais que ça ce serait un mot de trop, pour le moment pour moi. Mais, il faut aussi savoir que moi, je suis quelque part installé ici parce que ma maman est Ivoirienne. Donc, la Côte d’Ivoire est un pays que je fréquente souvent. Je suis à moitié ivoirien. Donc, avec le temps, je verrai bien s’il y a moyen ou s’il le faut que je m’installe ici, à Abidjan. C’est du show-business. Si je sens que le terrain ivoirien m’arrange plus, pourquoi pas ? C’est pour une réussite de ma carrière.

Quel est le message fort qu’avez-vous à véhiculer à vos fans du Mali et à ceux de la Côte d’Ivoire ?

Je dirais merci à tout le monde. Je dirais merci aux Ivoiriens pour leur hospitalité durant mon séjour. Je veux remercier tous mes fans de la Côte d’Ivoire comme au Mali et leur dire que la Côte d’Ivoire et le Mali, c’est la famille et moi-même, j’en suis un parfait exemple. Donc, restons unis, aimons-nous, on peut s’attacher souvent d’après les Ivoiriens mais on reste toujours des frères. Merci.

Réalisée par Mamadou Ouattara



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