3:53 pm - 2 mai, 2025

Localité d’Assouba

Hier mardi 29 avril 2025 matin, le village de N’Zikro s’est trouvé plongé dans la consternation. Un homme d’environ soixante ans a été découvert sans vie, gisant dans une plantation d’hévéas sur la piste reliant N’Zikro à Brahimakro. La victime, un vendeur de sachets bien connu et estimé des habitants, aurait été tuée par balle durant la nuit du lundi 28 au mardi 29 avril.

Les premières observations ne laissent guère de doute : c’est vraisemblablement un crime. La moto de l’homme décédé a été retrouvée intacte, placée non loin du corps, mais son sac — qui, selon certains, contenait une somme d’argent importante provenant de ses affaires — est introuvable. Un braquage qui aurait mal tourné, ou un piège soigneusement planifié ? Les détails doivent encore être éclaircis, mais l’hypothèse d’un meurtre motivé par l’argent semble la plus plausible à ce stade.

Cet événement tragique survient dans un climat sécuritaire de plus en plus inquiétant dans la région. Deux jours auparavant, un jeune homme a été violemment attaqué à Brahimakro, localité voisine, et sa moto volée par les assaillants. Une suite d’incidents qui préoccupe les habitants, désormais persuadés que leur région est devenue propice aux actes criminels.

À N’Zikro, l’émotion est palpable. Le défunt, qui parcourait chaque jour les pistes pour vendre ses produits dans les villages voisins, était considéré comme un homme discret, travailleur et sans histoires. Sa disparition soudaine, dans des circonstances si brutales, a bouleversé la communauté et ravivé les craintes d’une insécurité rurale jusqu’alors sous contrôle.

La police, alertée, s’est déplacée sur les lieux pour vérifier les faits et lancer une enquête. La gendarmerie a promis de renforcer les patrouilles sur l’axe N’Zikro-Brahimakro et de retrouver les responsables de cet acte odieux. Mais pour les habitants, l’attente de résultats concrets et de solutions pérennes est forte.

Plusieurs voix s’élèvent maintenant pour demander une sécurité accrue des zones rurales, longtemps considérées à l’abri des grands circuits criminels, mais aujourd’hui exposées à une augmentation préoccupante de violences ciblées.

En attendant des réponses, c’est un mélange de tristesse, de colère et de peur qui règne à N’Zikro. Un village en deuil, mais désormais sur le qui-vive, face à une menace qui semble s’installer dans leur quotidien.

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